lundi 2 mars 2009

Râ.

Epoux de Mut,
Père de Shu et Tefnut.

Dieu du soleil, son nom est censé signifier "la puissance créatrice".
Très tôt dans l'histoire égyptienne, Ra était identifié avec Horus, soit comme un aigle ou un faucon d'or représentant la hauteur du ciel.
Ra est représenté comme un homme à tête d'aigle ou comme un aigle.

Dû au fait que le soleil est le feu, les égyptiens réalisèrent que pour pouvoir voyager dans les eaux du ciel et dans le monde souterrain, cela nécessitait un bateau.
Pendant le jour, ce bateau est une grande galère appelée Madjet (devient dure), et pendant la nuit, une petite barge appelée Semektet (devient fragile).

Durant l'Egypte dynastique, le culte central de Ra était Annu (de nos jours la ville du Caire). Plus tard, Osiris et Isis supplantèrent Ra en popularité, mais il resta Ra netjer-aa neb-pet (Ra, le grand dieu, maître des cieux), plus tard, il forma avec Amon le maître de l'univers Amon-Ra.

Dieu égyptien du Soleil, représenté sous la forme d'un homme, parfois à tête de faucon, coiffé du disque solaire. Il était vénéré partout en Égypte, mais particulièrement à Héliopolis, ville située au nord-est du Caire et berceau théorique de la royauté. Le jour, le Soleil navigue dans une barque à voile, la nuit dans une barque tirée par des animaux. Plusieurs noms désignent le soleil dans l'Égypte ancienne, et chacun devient un des aspects de Rê : Khêpri est le soleil levant (enfant), Rê le soleil de midi, Atoum le soleil qui décline (vieillard). Le développement de la théologie héliopolitainne enrichit le symbolisme du soleil : le scarabée (kheprer) devient le symbole de Khêpri, et le soleil (source de toute création sous la forme Atoum), un symbole de résurrection ou de vie posthume. Rê, lui, est le dieu du principal personnage du pays, le pharaon, qui, seul, a le privilège de monter dans sa barque. Le symbolisme royal se développe dès l'Ancien Empire, au IIIe millénaire avant J.-C., époque à laquelle le pharaon affirme être le descendant de Rê. Comme la boule de bouse traînée par le scarabée, les cornes du bélier Amon ont sans doute été vues comme un symbole du soleil : le dieu principal de l'Égypte devient Amon-Rê. Cependant, la violente réforme religieuse d'Akhenaton y substituera le culte du dieu Aton. Dieu exclusivement royal, Rê se voit concurrencé par le culte plus populaire d'Osiris, possible sauveur des simples mortels, jusqu'à ce que les théologiens fassent des deux dieux les deux aspects d'une même réalité, l'une terrestre et corporelle, l'autre céleste et spirituelle : c'est la raison pour laquelle, après avoir rencontré Rê dans l'au-delà ceux qui se sont bien comportés reçoivent la force nécessaire pour y vivre.

Cosmogonie d'Héliopolis.

Appelé On, en égyptien. Héliopolis a gardé son nom grec de ville du soleil. C'est la cité de Rê, le dieu soleil, qui fut avant Osiris, le dieu de l'au delà royal, le Grand juge. Rê parcourt le ciel avec "sa barque du jour" et navigue le nuit dans le "ciel inférieur". Le matin, on l'appelle Khépri, le scarabée figurant le soleil levant; le soir, il est Atum, le soleil couchant, représenté comme un vieillard. Rê créa les hommes, de ses larmes, et régna sur terre sur les dieux et les hommes. Mais les hommes se révoltèrent et il envoya Sekhmet (ou Hathor)("l'œil de Rê") pour les châtier. Finalement Rê dut enivrer Sekhmet (ou Hathor) qui menaçait de tous les anéantir complètement.
Dans la théogonie d'Héliopolis Rê-Atum-Khepri émerge de l'océan primordial, Noum. Il engendre en se masturbant ou selon d'autre textes en recrachant de ses bronches, le premier couple divin, Shou l'air et Tefnout, l'humidité. Shou et Tefnout s'unissent pour engendrer le dieu Geb, la terre et la déesse Nout, le ciel, representée comme une vache ou comme une femme allongée au-dessus de la terre qu'elle touche seulement des pieds et des mains. Geb et Nout étaient unis en un "mariage sacré" permanent jusqu'au jour ou Shou, dieu de l'air, les sépara. De leur union naquirent Osiris et Isis, Seth et Nephtys.

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