mardi 10 février 2009

La "Croix de Vie".


Signe hiéroglyphique de la vie, le signe ankh était utilisé pour signifier le verbe " vivre " ou le nom " vie ". Dans l'écriture courante, il revêt un sens générique ; dans l'écriture ou l'illustration religieuse et symbolique, il correspond à la nature divine de l'existence et donc à la vie éternelle. C'est pourquoi l'ankh figure dans les décorations rituelles, où les dieux le présentent aux souverains. Il se situe généralement près des narines, car il incarne le "souffle de vie" ; envisagé sous cet angle, il arrive ainsi que les peuples alliés et assujettis (du Levant, la plupart du temps) demandent au roi d'Egypte le souffle de la vie. Outre cet aspect "aérien", il en existe un autre lié à l'eau, qui apparaît dans les scènes de purification : les dieux versent alors sur le roi une série d'ankh qui s’écoule de vases rituels ; là aussi, l'ankh représente la vie éternelle. Il symbolisait parfois, par extension, la force vitale infinie et se trouvait alors intégré comme tel dans l'architecture, sous la forme de motifs propitiatoires ornant les murs des temples, ou bien dans d'autres contextes.

Le signe ankh était souvent tenu par les dieux et il était souvent associé au sceptre Ouas et au pilier Djed ce qui associe la Vie à la Prospérité et à la Stabilité. Dans les représentations amarniennes, il était représenté à l’extrémité des rayons du disque solaire Aton, en alternance avec des petites mains.

Appelé également croix ansée, l'ankh a été adopté par les Coptes et associé au symbolisme chrétien, mais à l'origine, il ne s'agit pas d'une croix.

Objet figuré :Certains ont voulu y voir une image du fleuve nourricier : la tige principale serait le Nil et la boucle serait le delta.

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