mardi 9 décembre 2008

Le Grand Architecte de l'Univers.



Pour toi, Cherchant, sans renoncer aux affections permises ni aux devoirs de ton état, tu peux laisser aller ton âme et ton cœur à cette radieuse tendresse envers tous, tendresse qui te pénétrera si tu les considères comme ce qu'ils sont, des frères venus d'un même Père céleste, mais qui ne sont pas encore arrivés au stade que tu parcours. Que cette pitié fraternelle soit le fond commun de toutes les affections que tu éprouveras en dehors de ton foyer et, là encore, fais le départ entre ce qui est licite et ce qui ne l'est point. Car les passions ne sont pas interdites par un caprice du législateur; elles doivent être écartées de l'adepte, parce que ce sont elles qui troublent son esprit, le conduisent au mal. Pour toi, Cherchant, crée en ton cœur le plus de calme possible, écartes-en toute violence, car ton âme doit être sans cesse comme un lac paisible où se mirent les lumières venues d'En haut. Pas plus que la lumière visible ne se mire en une eau troublée, ces lumières ne peuvent atteindre que les âmes où règnent les joies pures, les affections désintéressées, la Beauté pure, la Sérénité parfaite.

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